Histoire de la bière

La consommation de la bière remonte à des siècles avant J-C. Il s’agit du breuvage alcoolisé le plus présent dans nos réfrigérateurs. Cette boisson à mousse a traversé plusieurs époques et recettes avant d’aboutir à son goût actuel. Continuez votre lecture pour connaître son histoire.

Histoire de la bière : depuis la période néolithique jusqu’à l’antiquité

Les premières apparitions de la bière

Situer l’apparition de la première bière dans le temps est impossible. En tout cas, une estimation permet de dire que ce sont des cultivateurs de céréales qui en ont la fait sa découverte. C’est ainsi qu’une véritable histoire d’amour a commencé…

La découverte de la bière remonte à l’époque où l’Homme commençait à cultiver les céréales.

Il faut remonter à très longtemps c’est-à-dire à l’époque où les Hommes récoltaient les premières céréales. Par souci de conservation, ils ont choisi de cuire les graines. A l’époque, ils ignoraient que le mélange allait fermenter. Ce fut la naissance de la première bière, un breuvage consommable et nourrissant.

Sa consommation dans l’Egypte ancienne

La bière s’appelait « sikaru » à l’époque. Les chercheurs ont découvert que les Egyptiens en consommaient en fouillant dans l’histoire de la Mésopotamie environ 4 000 ans avant J-C. Cette boisson servait de récompense aux ouvriers et de médicament pour les malades. Le peuple en buvait également pendant les cérémonies religieuses.

Pour fabriquer du sikaru, il fallait fermenter des galettes de blé rouge et de l’orge germé préalablement cuit dans un four. Cette boisson fermentée inspirait à plusieurs croyances. C’est pour cette raison qu’elle n’était consommée que pendant des occasions spéciales.

La bière au Moyen-Age

La fabrication de la bière évolue durant le Moyen-Age. Les méthodes utilisées deviennent plus techniques tandis que les ingrédients changent. Le goût amer de cette boisson fermentée fait sa première apparition grâce à l’usage du houblon au XII ème siècle. Il s’agit d’une plante aux propriétés antiseptiques. Son rôle est de remplacer les arômes et épices autrefois utilisés.

Charlemagne a confié la production de cette boisson aux moines du IX ème au XIV ème siècle. En parallèle, ils ont également découvert que la plante facilitait la conservation de la boisson. C’est ainsi qu’il fut possible de la transporter dans d’autres villes pour la revendre. 

La situation de la bière pendant la renaissance

Cette période est marquée par la transformation de la fabrication de bière en secteur plus professionnel. En 1489, le statut de brasseur de Paris fut octroyé à ceux qui souhaitaient produire la boisson alcoolisée. De ce fait, ce domaine est réglementé par les entités compétentes.

Toutefois, s’approprier le statut de maître brasseur de Paris impliquait le suivi d’une formation spécifique de 3 ans. Il y a également de nombreuses règles à respecter. Par exemple, les ingrédients de base devaient obligatoirement être les grains, le houblon et l’eau.

La consommation de bière durant la révolution industrielle

Plus l’époque change, plus la fabrication de bière évolue. Cette fois-ci, la révolution industrielle s’intéresse aux faiblesses de cette boisson alcoolisée. Elle est jugée instable et relativement mal fermentée. Grâce aux recherches scientifiques, des solutions pour rehausser le niveau de fermentation du breuvage et de sa qualité ont été trouvés. Les études sur les micro-organismes ont permis d’améliorer les conditions de conservation de cette boisson alcoolisée.

Cet aboutissement favorise également à une meilleure commercialisation du breuvage. Les maîtres brasseurs produisent beaucoup plus et revendent les produits dans des zones géographiques plus éloignées sans craindre leur péremption. La fabrication de nombreux appareils marque également la révolution industrielle notamment les filtres, sous-pressions, les verreries, les réfrigérateurs etc.

Conclusion

Aussi vieux que le monde, la bière est une boisson qui a marqué plusieurs époques. Fruit d’un hasard, sa fabrication ne cesse d’évoluer jusqu’à maintenant. Les maîtres brasseurs se font de plus en plus nombreux actuellement mais il reste à savoir si la qualité actuelle est la finalité. Est-il encore possible d’espérer un goût plus amélioré ?